les infos

SOMMAIRE


La toxoplasmose
Les maladies du chat (F.I.V. - Fe.L.V. - P.I.F.)
La déclaration universelle du droit de l'animal
La stérilisation
L'identification des carnivores domestiques
Les allergies
Les lois


LA TOXOPLASMOSE


La toxoplasmose est une maladie dû à un parasite le Toxoplasma gondii qui ne provoque, la plupart du temps, que des états grippaux passagers peu graves et souvent passant souvent inaperçus. Ceci chez le chat comme chez l'homme et les autres animaux domestiques ou d'élevage (porcs, moutons, boeufs mais aussi volailles).
La maladie fait des dégâts plus ou moins graves chez les enfants quand ils sont encore dans le ventre de leur mère, c'est-à-dire pendant la grossesse; ceci uniquement chez la femme qui n'a jamais été atteinte de la toxoplasmose, qui est donc séronégative lors d'un simple test sanguin effectué par le gynécologue.
Les adultes susceptibles de développer une toxoplasmose clinique sont ceux qui sont immunitairement déficients, que ce soit par le virus HIV ou un traitement immunosupressif suite à, par exemple, une transplantation d'organe. Selon le bulletin épidémiologique 51/1996 du ministère des affaires sociales, le taux d'immunité des femmes enceintes en France serait en 54,3%. Plus de la moitié de la population a déjà été en contact avec ce parasite et a développé les anticorps nécessaires.
La contamination par l'homme, ne se fait que de mère à enfant (foetus).

Quelle est la responsabilité du chat ?

Le chat s'infecte en mangeant de la viande infectée, que ce soit de boeuf, de porc, de mouton, de cheval, ou tout simplement en chassant des oiseaux et des souris ou des rats. Le chat peut aussi s'infecter en ingérant des toxoplasmes qui ont été excrétées par des autres animaux infectés. Les toxoplasma gondii se logent dans la paroi de l'intestin grêle, où ils s'y reproduisent. le chat diffuse ensuite dans l'environnement des quantités de formes enkystées du parasite qui contaminent les végétaux, la terre et les autres animaux herbivores. C'est pourquoi, chez le chat, seuls les objets souillés par les excréments du chat qui représentent un facteur de risques. Tous les chats ne sont pas porteurs du parasite. Les chats d'intérieur ne consommant pas de viande crue ne sont pas source de risque.
Des recherches ont démontré que la cause principale d'infection chez l'humain est essentiellement la consommation de viande mal cuite et un manque d'hygiène spécifique. L'environnement contaminé par les selles de chat porteur de la toxoplasmose est très rarement mis en cause car pour être contaminé par les toxoplasmes de cette façon, l'humain devrait ingérer des selles contaminées 48 heures après leur excrétion. Avant la période de 48 heures, elles ne sont pas dangereuses. On considère que seulement 0,1% des contaminations par le toxoplasme sont dûes aux selles de chat.

La contamination de chat a chat ne se fait pas. Aucun risque pour votre chat qui ne sort pas, d'être contaminé par un autre chat visiteur porteur du toxoplasme.


L'IMMUNITE
Suite à l'infection, le corps produit une protection immunitaire qui rendra le chat, l'humain et les autres mammifères résistants contre une ré-infection plus tard.
Le chat peut quand même rester excréteur assez longtemps après l'infection proprement dite. Il peut aussi recommencer à excréter des toxoplasmes dans les selles s'il est atteint du virus FELV ou FIV (leucose et Sida du chat) ou s'il a besoin d'un traitement qui diminuera sa résistance.


RECOMMANDATIONS POUR LES FEMMES ENCEINTES

Nous vous rappelons ici que seules les femmes enceintes (séronégatives) et les personnes immunodéficientes ont besoin de prendre des précautions toutes particulières pour éviter l'infection (chez les humains en bonne santé, leur cellules de défense tuent les toxoplasmes).
- Changer la caisse du chat tous les jours et la laver à l'eau tiède, soit éviter complètement de toucher à la caisse et dans tous les cas, porter des gants. Vous pouvez également demander à une personne qui ne présente pas de risque ( pas les enfants, ni les personnes âgées ni les personnes immuno-déprimées) de nettoyer la litière du chat.
- Placer la caisse loin du lieu de préparation des repas
- Ne donnez pas de viande crue à votre chat pour éviter la contamination et éviter qu'il mange oiseaux et souris s'ils sortent. Les aliments industriels sont un gage de sécurité.
- La viande crue est la source principale d'infection!. Il faut donc bien cuire la viande - 65° à coeur
- Ne pas manger de saucisses fumées qui contiennent de la viande crue.
- Lavez-vous les mains après avoir touché de la viande crue et portez des gants pour cuisiner.
- Ne mangez pas de viande fumée, marinée ou grillée.
- Ne buvez que du lait pasteurisé.
- Ne mangez pas d'oeufs crus- Ne mangez pas de salades et autres légumes crus, surtout s'ils sont mal lavés (si vous les rincez à fond, il y a moins de risques,).
- privilégiez les légumes cuits aux crudités
- Si vous avez l'occasion de travailler au jardin ou de vous promener à la campagne, ne touchez pas la terre avec vos mains, portez des gants. Même si le chat est passé par là il y a quelques jours et que ses selles ne sont plus visibles, les toxoplasmes seront encore dans la terre et infectieuses.
- Ne mangez pas de petits fruits tombés sur le sol, ou qui poussent près du sol.


LE CHAT N'EST PAS UN DANGER

Le chat n'augmente pas le risque de contamination à la toxoplasmose. (bulletin du 24 septembre 2000 de la FAO suite à une étude menée dans 6 centres Européens). La consommation de viande peu cuite a le rôle le plus important dans la survenue d'une séroconversion chez la femme enceinte. Les selles d'un chat qui ne sort pas et qui est nourri à l'alimentation industrielle, ne comportent aucun risque de contamination.

Une hygiène de vie rigoureuse de la femme enceinte autorise donc une vie harmonieuse avec le chat.

La consommation de viande insuffisamment cuite est responsable de 63% des toxoplasmoses chez la femme enceinte. C'est pour cela qu'une femme enceinte sero négative devra être surveillée jusqu'au bout de la grossesse même si elle n'a aucun contact avec un chat.

On entend encore trop de médecins, peut-être mal informés, proposer l'éviction du chat de la maison le montrant comme responsable de tous les maux. Bons nombres d'abandons et d'euthanasies ont été pratiquées pour cause de grossesse. La recherche ayant mis en évidence que le chat n'était que rarement agent de contamination (0,1%) et que des mesures d'hygiène simples pouvaient éviter une contamination, vous pouvez, pendant votre grossesse, continuer à vivre avec votre chat, à le caresser, à le dorloter et à dormir avec lui s'il en avait l'habitude.



Retour au sommaire

*********

LES MALADIES DU CHAT

Le F.I.V
Le F.e.L.V (leucose)
La PIF (Péritonite Infectieuse Féline)
L'anémie infectieuse féline (haemobartonellose)

*********

Ce qui suit (en italique) ne sont pas des données scientifiques mais résultent de nos observations personnelles et de discussions avec nos vétérinaires :

Le virus du F.I.V. se transmet de la même façon que le virus V.I.H. (S.I.D.A. chez l'homme), à savoir par le sang et les relations sexuelles.
Notre vétérinaire, qui a participé à de nombreuses conférences sur ce sujet, nous a dit que des expériences avaient été réalisées sur des chats F.I.V. et Fe.L.V.
Il en ressort que le virus F.I.V. n'est pas présent dans la salive (à l'instar du S.I.D.A. chez l'homme) ; même dans une bouche infectée. Le virus passe par le sang.
Le virus Fe.L.V., quant à lui, est bien présent dans la salive.
Dans une communauté où les chats s'entendent bien et même s'il y a de petites bagarres, si les chats et les chattes sont stérilisées, les risques de contamination par le virus du F.I.V. sont nuls.
Le vaccin du Fe.L.V. est efficace.
D'après notre expérience, peu de chats des rues sont porteurs du Fe.L.V. alors que beaucoup sont porteurs du F.I.V. (bagarre pour la nourriture et/ou les femelles, défense du territoire, etc).
On peut donc en déduire qu'un chat contaminé par le virus Fe.L.V. est cappable de le rejeter et qu'à partir du moment où un vaccin existe, il peut y avoir une immunité à ce virus.
En ce qui concerne le F.I.V., le chat peut tout à fait ne jamais déclarer la maladie.
Ces virus ne sont ni transmissibles à l'homme, ni aux autres espèces animales (chiens, N.A.C., etc)
Nous tenons à démentir le genre de phrases sur le F.I.V. que nous retrouvons trop souvent sur internet. Ces propos son faux et dangereux : "Le F.I.V. peut parfois se transmettre par contact entre chats, lors de contacts fréquents et répétés (lors de léchage mutuel, lors de "nez à nez"...)". NON !!! Le virus F.I.V. ne se transmet pas par simple contact.



*********

Le F.I.V.


Le virus de l'immunodéficience féline (F.I.V. pour Feline Immonodeficiency Virus en anglais) a été isolé en 1986 en Californie chez des chats manifestant divers signes d'immunodéficience. Les nombreuses études accomplies depuis ont précisé la fréquence de l'infection et les symptômes de la maladie, tout en mettant en évidence des analogies frappantes entre la maladie féline et le S.I.D.A. humain.

Le virus

Le F.I.V. est un virus, peu résistant dans le milieu extérieur et que sa structure et son mode de réplication rendent très comparable au V.I.H. (Virus de l'Immunodéficience Humaine, agent de la maladie humaine). Il est nécessaire de préciser d'emblée que ces virus sont chacun très spécifiques d'espèces et en particulier, que le F.I.V. est incapable d'infecter l'homme.

Les symptômes

Les différents stades de la maladie sont analogues à ceux du S.I.D.A. humain et correspondent à une dégradation du système immunitaire qui, à son apogée, entraîne la mort de l'animal infecté.

- La primo-infection : Un mois environ après la contamination, les animaux développent un syndrome mononucléosique. Ils sont alors porteurs chroniques du virus et d'anticorps, et sont potentiellement contaminants.
- Le stade de séropositivité asymptômatique : Les animaux sont en bonne santé apparente mais capables de transmettre l'infection.
- La phase des lymphadénopathies : Elle se caractérise par une hypertrophie de l'ensemble des ganglions lymphatiques.
- Le stade S.I.D.A. : Le stade S.I.D.A. proprement dit se caractérise par l'atteinte de l'état général qui, conjointement aux infections multiples, conduit les animaux vers la mort en un à six mois.

Épidémiologie

La transmission se produit essentiellement lors d'une morsure profonde.
Le taux d'infection est variable selon que l'on s'adresse à des animaux malades (15 % environ) ou en bonne santé (10 % environ). La prévalence est très élevée dans les populations de chats pouvant se promener librement.
En revanche, dans les chatteries fermées où les chats cohabitent sans agressivité réciproque, l'infection est beaucoup plus rare et a peu tendance à s'étendre.
Ainsi, c'est parmi les vieux mâles recueillis après avoir mené une vie errante que l'on rencontre le taux d'infection le plus élevé. Ceci constitue une différence nette avec l'infection par le virus de la leucose plus fréquente chez les jeunes.

Le diagnostic

Le test de dépistage à partir d'un échantillon de sang est la seule façon d'affirmer la réalité de l'infection chez les chats malades présentant un tableau clinique évocateur et chez les séropositifs asymptômatiques.

La prévention

La prévention sanitaire consiste à garder les chats sains à l'abri des contacts avec des chats non contrôlés à l'égard du F.I.V. Actuellement, aucun vaccin n'est disponible contre le F.I.V.
Les recherches en ce domaine sont très actives du fait que leur intérêt ne se limite pas à la médecine vétérinaire.
En effet, la mise au point d'un vaccin efficace contre le F.I.V. contribuerait certainement à orienter les recherches dans le domaine de la vaccination de l'homme contre le S.I.D.A.

Le traitement

La plupart des chats malades sont traités de façon symptomatique.
Ceci permet d'abord de contrôler les infections secondaires mais ensuite, en raison de la destruction progressive du système immunitaire, les complications deviennent de plus en plus graves et difficiles à traiter.
Des essais de traitement spécifique réalisés avec l'A.Z.T. ont permis d'observer une régression des symptômes, suivie d'une rechute rapide dès l'arrêt de l'administration du produit.

Nos sources viennent du site "
chats du monde" qui ont une très bonne rubrique sur la santé du chat.


*********

Le Fe.L.V.


La leucose du chat
Appelée encore Fe.L.V. pour Feline Leucomogene Virus.

La leucose féline est une maladie virale, liée à la présence d'un virus, le Fe.L.V. (de la famille des rétrovirus, son genre : oncornavirus C). La présence de ce virus chez le chat induit une immuno-suppression, c'est-à-dire une diminution significative des agents de son système immunitaire, ce qui a pour résultat de rendre l'animal sensible à de nombreuses infections ainsi que le développement de tumeurs (cancers). C'est l'une des maladies infectieuses les plus importante de l'espèce féline mais aussi une des plus complexe.

Le mode de contamination se fait par des chats atteints par le virus et présentant une virémie permanente (= présence de virus dans le sang). Le virus est transmis par les larmes, la salive, les selles, les urines, le sang, le lait. Toutefois la présence du virus est beaucoup plus faible dans les urines et les selles.

Il est important de retenir que le virus est peu résistant dans le milieu extérieur.

La contamination nécessite la rencontre direct entre un chat porteur et un chat sain. De plus, la contamination n'est pas systématique. Elle dépend de l'âge de l'animal : le chaton est très sensible à l'infection, compte tenu de l'immaturité de son immunité pendant sa première année de vie.
70% à 100% des chatons vivant en collectivité ou laissés à l'errance deviennent porteurs chroniques de la maladie avant l'âge adulte de 2 ans.
La contamination se fait selon plusieurs modes : lors de bagarre (morsure profonde), rapport sexuel, par la mère (passage par le placenta et au cours de l'allaitement), lors de toilette répétée entre chats.

La contamination dépend aussi de la force du système immunitaire des chats à la naissance. Lors de l'exposition au virus, on distingue 3 catégories de chats :

- La première (très bon système immunitaire soit 40 % des chats) va se protéger contre le virus et ne développera jamais la maladie.
- Une deuxième catégorie (système immunitaire moyen soit 30 % des chats) sera dite des sujets "virémiques transitoires" et ces chats éliminent le virus en quelques mois.
- Enfin, la dernière catégorie de chats virémiques permanents (30 % des animaux) qui elle développera la maladie.

On ne peut malheureusement pas savoir à l'avance dans laquelle de ces trois catégories se trouve le chaton à sa naissance.

Les principaux symptômes de la leucose féline

- La primo-infection : Elle se déroule en 3 à 6 semaines et est due à la multiplication du virus dans le sang. Le chat est abattu, présente de la fièvre et de gros ganglions. A l'issu de cette première infection soit le chat guérira totalement (disparition des symptômes et du virus) soit il deviendra porteur chronique (disparition des symptômes mais persistance du virus).
- La phase clinique : Elle peut apparaître quelques mois à plusieurs années après la primo-infection. La moyenne de survie du chat malade au cours de cette phase est de 3 ans. La clinique de cette virose est très variée.

Chez la chatte gestante, la leucose est responsable d'avortement et de mort foetale. Le Fe.l.V. induit de nombreux cancers : lymphosarcome médiastinaux, multicentrique, leucémies lymphoïdes, leucémies myéloïdes, fibrosarcomes. Le chat peut développer aussi de nombreux troubles de la lignée rouge (plaquettes et globules rouges) : anémie anaplasique, auto-immune. La leucose est également responsable d'immunodépression. Des maladies opportunistes vont se développer (cystite, infection dentaires, pulmonaires, toxoplasmose, hémobartonellose, mycoses,...) à répétition. Le décès du chat est hélas inéluctable.

Le seule facteur fondamental à prendre en considération en naturopathie est d'apporter au chat malade une fin de vie des plus tranquilles, en minimisant au maximum tous les risques de maladies associées (opportunistes) et surtout en stimulant le plus possible son immunité dès le diagnostic vétérinaire.

Le diagnostic de la leucose féline

Le diagnostic de certitude est établi par une prise de sang (sérologie technique ELISA) afin de rechercher la présence du virus. Un premier prélèvement doit être réalisé et un second 12 semaines plus tard afin de confirmer le premier test.

UN SEUL DÉPISTAGE N'EST PAS SUFFISANT (faux positifs)

Prévention

Cette maladie étant encore à l'heure actuelle impossible à guérir (moins de 1% de guérisons à l'aide de traitements, quelle que soit la thérapeutique utilisée), il convient dans un premier temps d'identifier tous les chats porteurs de la leucose. C'est pourquoi votre vétérinaire vous proposera systématiquement un test de dépistage lors de l'acquisition d'un nouveau chat surtout si vous possédez déjà un petit félin. En fonction des résultats du test, votre vétérinaire vous conseillera sur la conduite à tenir. Chaque cas est particulier et aucune règle générale ne peut être appliqué. En effet, la gestion de la leucose n'est pas la même si on se place en collectivité ou chez des particuliers. Les détergents neutralisent le virus. Il est donc très important dans les collectivités de chats notamment, de nettoyer tous les jours les gamelles, litières et cages.

Vaccination

Il existe un vaccin contre la leucose.

Le traitement

Il n'existe pas à l'heure actuelle de traitement permettant de guérir le chat de la leucose. La lutte contre le virus passe par des traitements visant à stimuler le système immunitaire : organothérapie, homéopathie, phytothérapie, compléments alimentaires ciblés, et interféron en allopathie (dont l'efficacité n'est pas encore réellement démontrée). Les complications liés au virus (tumeurs, infections) doivent être traité spécifiquement, au cas par cas, en ponctuel, afin d'améliorer et d'allonger l'espérance de vie de l'animal.


*********

La P.I.F.


Trois phrases sont à retenir :

- 95% de la population féline d'une communauté de chats est porteur de Corona Virus. Ainsi, il faut arrêter immédiatement de dire qu'un chat malade séropositif vis-à-vis du Corona Virus est atteint de la P.I.F.

- Un chat séropositif vis-à-vis du Corona Virus n'est pas forcément un chat atteint de P.I.F. À contrario, un chat atteint de P.I.F. est obligatoirement porteur du Corona Virus.

- Aujourd'hui, nous devons retenir de tout ceci que le dépistage seul de Corona Virus est une fausse piste qui conduit malheureusement à bien des erreurs vis-à-vis des chats malades.


*********

Les Corona Virus du chat


Par le Dr J.-J. MALERGUE, Docteur Vétérinaire.

Les Corona Virus sont des maladies du chat dues à une famille de virus :
Avec, d'une part, une maladie bénigne qui se traduit par une simple entérite ou bien un phénomène de portage asymptomatique.
Et, d'autre part, une entité beaucoup plus dramatique : la P.I.F. (Péritonite Infectieuse Féline). L'ambiguïté du problème repose sur le fait qu'un même virus "en apparence" est à l'origine de deux problèmes pathologiques très différents l'un de l'autre, et que, pour ces deux maladies très différentes, l'agent responsable dans les deux cas a un code antigénique absolument identique.

La forme digestive

Elle s'accompagne de diarrhée à laquelle peuvent être associés des vomissements. Un traitement associant pansements digestifs et antibiotiques est, dans la majorité des cas, suffisant. Si ces troubles digestifs s'accompagnent de déshydratation, il peut être nécessaire, dans les cas les plus graves, de réaliser une réhydratation par voie veineuse.
Dans la majorité des cas, ces troubles digestifs conservent un caractère banal, sans gravité et rétrocédant facilement. Le diagnostic repose sur la mise en évidence du virus dans les selles par des tests Elisa ou PCR.

La P.I.F.

Cette maladie d'actualité est à l'origine de difficultés diagnostiques, thérapeutiques et prophylactiques. Elle peut être un facteur limitant à l'élevage félin et peut représenter une gêne lors des transactions dans l'espèce féline.

Virologie

La P.I.F. est une maladie virale provoquée par un Corona Virus qui est très proche génétiquement du Corona Virus responsable d'entérites. C'est par mutations successives du virus responsable de l'entérite que le Corona Virus acquiert un pouvoir pathogène qui pourra être responsable de la P.I.F.
Ces deux virus (ceux responsables de l'entérite et ceux responsables de la P.I.F.) sont tellement proches sur le plan antigénique qu'aucune méthode sérologique en l'état actuel ne peut les distinguer.
La contamination du Corona Virus se fait par voie orale (salive, selles). Les désinfectants usuels détruisent le virus. Le virus est excrété dans la salive et les selles. Un chat séropositif sur trois excrète du virus. Les malades ne sont plus excréteurs.
A l'heure actuelle, nous ne sommes pas en mesure de faire le distinguo entre un Corona Virus responsable d'un problème banal et un Corona Virus à l'origine de la P.I.F.

Facteurs prédisposants

- L'âge : Les chats de tout âge peuvent déclarer la maladie, surtout les jeunes (de 3 mois à 3 ans), et âgés (au-delà de 10 ans).
- Le mode de vie : Les chats vivant en communauté (refuges, élevages, garderies, magasins) sont plus facilement contaminés. Aux USA, 25% des chats de particuliers sont séropositifs, 95% dans les élevages.
- Le stress : C'est le facteur prédisposant le plus important (changement de propriétaire, chirurgie, gestation, maladies concomitantes, expositions). Dans une étude : les chatons morts de P.I.F. ont eu un changement de propriétaire ou une chirurgie un à deux mois avant.
- Prédisposition génétique : Certaines lignées seraient plus sensibles.
- Infection par d'autres virus : F.I.V., Fe.L.V., calicivirus Herpès, favoriseraient la multiplication du Corona Virus.
- Médicament : Les progestatifs (pilule) favoriseraient la P.I.F.

Souche virale :

Toute souche de Corona Virus est actuellement potentiellement capable après mutation d'induire une P.I.F.

Les symptômes de la P.I.F.

La clinique est au début peu spécifique : "le chat est malade" : anorexie, amaigrissement, léthargie, fièvre élevée supérieure à 40°C, et qui dure de 5 à 7 jours, voire plusieurs semaines, et qui ne répond pas aux antibiotiques, sont les signes les plus "caractéristiques".
La maladie progresse, l'état général se dégrade, souvent accompagnée d'anémie et de déshydratation au fur et à mesure de l'évolution.
On distingue 3 formes : la forme humide, la forme sèche, et la forme intestinale et nodulaire, qui est beaucoup plus rare.

LA FORME HUMIDE

À la suite d'inflammation de certains vaisseaux sanguins, il y a une fuite de protéine du plasma sanguin vers les grandes cavités (thorax, abdomen, péricarde). Avec le temps, se développe une ascite accompagnée d'une maigreur importante.
Selon le type des organes internes atteints (foie, pancréas, intestin, ganglions mésentériques, des symptômes secondaires apparaissent : ictère, diarrhée, vomissement. Quand l'épanchement affecte la cavité thoracique, celui-ci s'accompagne de dyspnée et d'intolérance à l'effort. Il est visible à la radio et à l'échographie.

LA FORME SECHE

Cette forme est beaucoup plus difficile à appréhender, elle est en effet plus spécifique d'organes, tels que :

- L'oeil : Généralement une uvéite antérieure avec myosis ou précipités kératiques, hémorragie oculaire sur le segment postérieur de l'oeil. C'est essentiellement la rétine qui est touchée avec des hémorragies et des taches péri-vasculaires.
- Le système nerveux : Cela peut se manifester par des crises de convulsions, des tremblements de la tête, un nystagmus, le fait de tourner en rond, une hyperesthésie, des paralysies ascendantes progressives, des incontinences urinaires.
- Le rein : Néphrites pyogranulomoteuses, apparition de granulomes inflammatoires à la surface du rein, une insuffisance rénale s'installe avec polyurie, polydypsie (soif) et urée.
- Le foie : Une forme pyogranulomateuse peut là aussi exister avec hépatomégalie, ictère, insuffisance hépatique, polydypsie, vomissements.

LA FORME INTESTINALE NODULAIRE

Récemment décrite, surtout chez les jeunes (50% chez les moins de un an), cette forme se manifeste par des diarrhées, des vomissements chroniques, la présence d'une masse intestinale. Il s'agit de pyogranulomes situés dans la paroi de l'intestin à la jonction iléocécale avec une hypertrophie du ganglion mésentérique impossible à différencier des lésions du lymphosarcome. Seule l'histologie permet de faire la différence. Après quelque temps, cette forme évolue vers la forme humide. Quelle que soit la forme de la P.I.F., elles évoluent toutes vers la mort de l'animal.

Diagnostic

95% de la population féline d'une communauté de chats est porteur de Corona Virus. Ainsi, il faut arrêter immédiatement de dire qu'un chat malade séropositif vis-à-vis du Corona Virus est atteint de la P.I.F.
Il est clair que le dépistage des anticorps vis-à-vis du Corona Virus n'est pas significatif.
La démarche diagnostique rigoureuse est alors complexe.
- Du vivant de l'animal : Le clinicien devra accumuler un certain nombre de critères pour pouvoir affirmer que le chat est atteint de P.I.F.
- Diagnostic post-mortem : La forme humide est généralement suffisamment évocatrice. Les formes sèche et nodulaire peuvent susciter un examen histo-pathologique.

La prévention

La vaccination n'existe pas en France.
Des mesures peuvent être prises au sein des élevages :
- Répartition en petits groupes
- Hygiène rigoureuse
- Chatons isolés avec leur mère (séparés du groupe)
-Séparation précoce des chatons d'avec leur mère (cinq semaines)
- Evaluation du risque sur les mères ayant donné naissance à plusieurs chatons qui ont développé la P.I.F. (contrôles PCR sur des frottis rectaux pour évaluer le taux d'excrétion, et, le cas échéant, stérilisation de cette femelle)

Est-il absolument nécessaire d'avoir des chatons séronégatifs ?

Si ces chatons vivent isolés, oui. Si ces chatons doivent rencontrer d'autres chats éventuellement porteurs, les chatons séronégatifs seront plus sensibles et risquent de développer une P.I.F. Chaque mesure doit être prise en fonction de l'élevage.

Conclusion

Un chat séropositif vis-à-vis du Corona Virus n'est pas forcément un chat atteint de P.I.F. A contrario, un chat atteint de P.I.F. est obligatoirement porteur du Corona Virus.
Le diagnostic de P.I.F. ne passe pas par le dépistage du Corona Virus mais par un examen clinique complet associé avec des examens complémentaires hématologiques et biochimiques.
La confirmation scientifique de P.I.F. ne passe que par des examens histologiques en post-mortem malheureusement.
Aujourd'hui, nous devons retenir de tout ceci que le dépistage seul de Corona Virus est une fausse piste qui conduit malheureusement à bien des erreurs vis-à-vis des chats malades.


*********

L'anémie infectieuse féline (Haemobartonellosis)


C'est une maladie grave mais très peu fréquente. L'incubation est variable : de 2 à 17 jours.

Les chats peuvent être infectés par un petit parasite des globules rouges, une bactérie de l'ordre des Rickettsies, anciennement appelé Hemobartonella felis. Cette maladie, qui est attribuable à une infection, est appelée anémie infectieuse féline.
Les parasites responsables de la maladie ont été rebaptisés C. Mycoplasma haemominutum (CMhm), pour la souche de petite taille, et Mycoplasma haemofelis, pour les souches de grande taille.
Il est important de faire cette distinction, car ces deux sous-types du parasite sanguin produisent des signes cliniques assez différents.
La souche CMhm cause une anémie hémolytique de légère à modérée. Le terme "hémolytique» signifie qu'une faible numération des globules rouges ou une anémie résulte d'une fragmentation des globules rouges aussi appelée "lyse".
Les souches de Mycoplasma haemofelis causent une anémie grave. La fièvre et la perte de poids et d'appétit, des muqueuses pâles et la léthargie sont des signes communément observés.

Il semblerait que les mâles âgés d'un à trois ans soient les plus susceptibles d'être affectés.

Certains chats peuvent rester porteurs sains, ne développant aucun signe de la maladie, jusqu'à l'exposition à un stress ou une maladie intercurrente qui peuvent déclencher l'expression de l'hémobartonellose. L'anémie peut être déclenchée ou aggravée par un profond stress ou par une dépression des défenses immunitaires (leucose, FIV).

Symptômes :
Anémie, léthargie, perte de poids, fièvre, abbattement, anorexie, amaigrissement, muqueuses pâles voire jaunes au niveau des gencives et de la langue.

Traitement
- hospitalisation de l'animal, perfusions et transfusion sanguine
- cure d'antibiotiques et anti-inflammatoire
- pas de vaccin

Elle peut être mortelle si elle n'est pas traitée.
Toutefois, le traitement n'élimine pas complètement la bactérie et les sujets guéris sont encore porteurs de la bactérie mais les rechutes sont rares.


Retour au sommaire

*********

DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'ANIMAL


Préambule

Considérant que la Vie est une, tous les êtres vivants ayant une origine commune et s'étant différenciés au cours de l'évolution des espèces,
Considérant que tout être vivant possède des droits naturels et que tout animal doté d'un système nerveux possède des droits particuliers,
Considérant que le mépris, voire la simple méconnaissance de ces droits naturels provoquent de graves atteintes à la Nature et conduisent l'homme à commettre des crimes envers les animaux,
Considérant que la coexistence des espèces dans le monde implique la reconnaissance par l'espèce humaine du droit à l'existence des autres espèces animales,
Considérant que le respect des animaux par l'homme est inséparable du respect des hommes entre eux,

IL EST PROCLAMÉ CE QUI SUIT :

Article premier
Tous les animaux ont des droits égaux à l'existence dans le cadre des équilibres biologiques.
Cette égalité n'occulte pas la diversité des espèces et des individus.

Article 2
Toute vie animale a droit au respect.

Article 3
1- Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
2- Si la mise à mort d'un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d'angoisse.
3- L'animal mort doit être traité avec décence.

Article 4
1- L'animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s'y reproduire.
2- La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l'animal sauvage à d'autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.

Article 5
1- L'animal que l'homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.
2- Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.
3- Toutes les formes d'élevage et d'utilisation de l'animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l'espèce.
4- Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.

Article 6
1- L'expérimentation sur l'animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l'animal.
2- Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en oeuvre.

Article 7
Tout acte impliquant sans nécessité la mort d'un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.

Article 8
1- Tout acte compromettant la survie d'une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c'est à dire un crime contre l'espèce.
2- Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.

Article 9
1- La personnalité juridique de l'animal et ses droits doivent être reconnus par la loi.
2- La défense et la sauvegarde de l'animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.

Article 10
L'éducation et l'instruction publique doivent conduire l'homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.

La Déclaration Universelle des Droits de l'Animal a été proclamée solennellement à Paris, le 15 octobre 1978, à la Maison de l'Unesco.
Son texte révisé par la Ligue Internationale des Droits de l'Animal en 1989, a été rendu public en 1990.



Retour au sommaire

*********

LA STERILISATION


La stérilisation des chiens et des chats est un acte de protection animale

Faire stériliser les chat(te)s et les chien(ne)s permet de lutter contre la surpopulation animale et d'éviter de trop nombreux abandons et euthanasies. Les avantages pour les animaux sont sanitaires et comportementaux. Les propriétaires doivent vaincre leur résistance morale face à une intervention parfaitement maîtrisée par les vétérinaires.

La stérilisation consiste en l'ablation des ovaires chez la chienne et la chatte, et en l'ablation des testicules chez le chien et le chat. C'est une intervention chirurgicale classique pour les vétérinaires, qui présente peu de risques pour les animaux et comporte plusieurs avantages. Elle permet avant tout de supprimer définitivement la reproduction, donc d'éviter la naissance de chiots et de chatons, évitant ainsi d'accroître la surpopulation animale en France, cause de très nombreux abandons, euthanasies et mauvais traitements. On estime que chaque année, un demi million de chiots et de chats sont euthanasiés faute de trouver des maîtres.

S'il est charmant de voir naître et d'élever une portée de petits chats ou de chiots, il faudra ensuite les placer dans des foyers prêts à les éduquer et à leur assurer de bonnes conditions de vie pendant une quinzaine d'années, voire plus pour les chats. Ceci est malheureusement impossible pour beaucoup de familles, par exemple lorsque les personnes travaillent à l'extérieur huit heures par jour (un animal seul toute la journée s'ennuie, de façon répétée, cela affecte fortement son bien-être). L'aspect financier est aussi à prendre en compte. Avoir un chat ou un chien entraîne des frais : vaccinations et vermifugations régulières, alimentation, soins vétérinaires, toilettage pour certaines races.

Bénéfice pour la santé et le comportement

La stérilisation présente des avantages pour la santé des animaux. Chez les femelles, lorsqu'elle est pratiquée avant la puberté (apparition des premières chaleurs, en moyenne vers 9 mois chez la chienne - 4 à 6 mois chez les petites races, 12 à 16 mois chez les grandes races, et vers 6 à 7 mois chez les chattes), elle supprime le risque d'apparition de tumeurs mammaires, fréquentes chez les carnivores domestiques. Ce bénéfice disparaît lorsque la stérilisation est effectuée après l'âge de deux ans. La stérilisation supprime aussi tout risque de pseudo-gestation (« grossesse nerveuse »), sans danger pour la chienne mais inconfortable. Chez la chatte, la stérilisation supprime les manifestations des chaleurs (vocalises notamment), parfois pénibles à supporter dans les races à chaleurs rapprochées.

La castration du mâle - qui nécessite une intervention plus légère que l'ablation des ovaires - a aussi des avantages. Bien sûr, elle annule le risque de développement de cancer des testicules. La castration augmente la longévité du chat qui sort à l'extérieur en modifiant son comportement territorial.

Moins d'accidents chez les chats castrés

Il limite ses déplacements et risque donc moins d'accidents sur la voie publique, se bagarre moins avec ses congénères. Par conséquent, il est beaucoup moins victime de morsures et de griffures entraînant plaies et abcès. Chez le chien, la castration peut faire disparaître certaines formes d'agressivité.

Chez le chien comme chez la chienne, la castration ne pénalise pas l'aptitude à la garde, ni aux performances sportives.

Pour de nombreux propriétaires d'animaux, le frein à la stérilisation est d'ordre moral. Il faut pourtant comprendre qu'un animal castré reste un formidable compagnon, qu'il n'est pas frustré, et que la vie de son maître est grandement facilitée en vacances, pendant les promenades ou lors de la cohabitation de plusieurs animaux de sexe différent.

Le coût de la stérilisation peut paraître élevé, mais il doit être comparé aux dépenses liées à la naissance d'une portée de chiots ou de chatons : outre le temps important qui doit leur être consacré, il faudra les faire vacciner et vermifuger et faire identifier chaque chiot et chat par tatouage ou puce électronique (obligation légale pour toute cession de chien et de chat), sans compter les frais des soins éventuels et de nourriture spécifique de la mère et des petits.


Dr Valérie Duphot, vétérinaire
Source : animaux familiers : stérilisation




Retour au sommaire

*********

L'IDENTIFICATION DES CARNIVORES DOMESTIQUES



OBLIGATION CHIENS

L'identification est obligatoire pour tous les chiens âgés de plus de 4 mois et nés après le 6 janvier 1999.
(article L. 214.5 du code rural)

L'identification de tous les chiens est obligatoire, préalablement à toute cession, à titre gratuit ou onéreux (c'est à dire que cette disposition concerne en plus de l'obligation précédente, tout chien né avant le 6 janvier 1999 et aussi tout chien âgé de moins de 4 mois qui serait donné ou vendu).
(article L. 214.5 du code rural)

L'identification est obligatoire pour tous les chiens en départements officiellement déclarés infectés de rage.
(article L. 214.5 du code rural)

L'identification est obligatoire pour tout chien qui est introduit en France, qu'il provienne de l'Union Européenne ou d'un pays tiers.
(Règlement UE n° 998/2003 du 26/05/03)


CHATS

L'identification de tous les chats est obligatoire, préalablement à toute cession, à titre gratuit ou onéreux.
(article L. 214.5 du code rural)

L'identification est obligatoire pour tous les chats en départements officiellement déclarés infectés de rage.
(article L. 214.5 du code rural)

L'identification est obligatoire pour tout chat qui est introduit en France, qu'il provienne de l'Union Européenne ou d'un pays tiers.
(Règlement UE n° 998/2003 du 26/05/03)


FURETS

L'identification est obligatoire pour tous les furets en départements officiellement déclarés infectés de rage.
(article L. 214.5 du code rural)

L'identification est obligatoire pour tout furet qui est introduit en France, qu'il provienne de l'Union Européenne ou d'un pays tiers.
(Règlement UE n° 998/2003 du 26/05/03)



Le marquage par l'attribution d'un numéro d'identification exclusif sur l'animal peut être effectué :

- soit par tatouage, réalisé par pince ou au dermographe, à l'oreille droite des animaux, par un vétérinaire ou par une personne habilitée par le ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales. Le numéro attribué (7 caractères alphanumériques) correspond à celui figurant sur la carte d'identification fournie par le gestionnaire d'un fichier central :
- société centrale canine pour le fichier central canin (SCC),
- syndicat national des vétérinaires en exercice libéral (SNVEL) pour le fichier national félin qui centralise à l'échelon national toutes les données relatives aux animaux identifiés et leur propriétaire, transmises par le vétérinaire. Les informations enregistrées sur le fichier sont les coordonnées du propriétaire (nom, adresse, n° de téléphone) et les caractéristiques de l'animal (nom, type racial, sexe, type de poil, couleur)

- soit par implantation d'une puce électronique (mise en place d'un insert par voie sous-cutanée au niveau de la gouttière jugulaire gauche) réalisée par un vétérinaire, sur un animal non déjà identifié, et dont le numéro attribué est constitué de 15 chiffres. L'organisme chargé de la gestion du suivi de l'identification par radio fréquence des carnivores domestiques est le SNVEL, les responsables techniques des fichiers nationaux informatiques d'identification par radiofréquence sont la SCC (pour les chiens) et le SNVEL pour les chats.

Pour tous renseignements complémentaires : http://www.agriculture.gouv.fr/spip/ (onglet "ressources", choisir "santé animale et végétale", sous thème "santé et protection anmiales", "identification", "animaux domestiques".


Retour au sommaire

*********

LES ALLERGIES


Si vous augmentez les nombres d'animaux avec lesquels les enfants en bas âges sont en contacts, le risque de développer une allergie diminue.

En effet selon l'institut des nouvelles de la santé, il serait moins probable que les enfants élevés dans une maison avec deux chiens ou chats et plus pendant la première année de leur vie développent des maladies allergiques, si comparé avec des enfants élevés sans animaux familiers. D'après une étude effectué le 28 août, 2002 du "Journal de l'Association Médicale Américaine". L'étude a été supportée par l'Institut National des allergies et maladies Infectieuses (NIAID) et l'Institut National des Sciences de la Santé et de l'environnement (NIEHS).

Ce qui les a frapper le plus dans cette découverte est que non seulement les enfant exposés et élevés avec des animaux développaient une immunité aux allergies normalement associée aux chiens et chats. De plus il semble que la forte exposition aux animaux familier, en très bas âge, semble les protégés aussi contre d'autres types d'allergies communes, tel que les allergie aux poussières des acariens, pollen et autres herbes. D'autres études démontre aussi un effet protecteur de l'exposition aux animaux familiers, face aux symptômes de l'asthme, et autres allergies. Mais la principale découverte fut celle de la diminution des réactions allergènes face aux animaux domestique.
Ces nouvelles découvertes suggèrent maintenant une nouvelle avenue à l'utilisation des animaux dans la prévention des allergies. En effet nos chères scientifiques doivent maintenant réétudiés le phénomène, qui suggère qu'une exposition aux cause de l'allergie, peut résoudre ou apporté des changement dans la réponse du système immunitaires face aux allergie chez les sujets exposés.

Selon un article rédigé par le Dr,Dennis R. Ownby, du Collège de médecine de Georgie, il suggère que les bactéries portées par les animaux familiers, peuvent être la source qui permet de diminuer les réactions allergènes. Ces bactéries produisent des molécules appelé endotoxines. Les endotoxines sont connus pour aider le système immunitaire à développer une protection face aux allergie via une classe de lymphocytes appelé Th-2, cellules qui sont associées aux réactions allergiques. Il semble que les endotoxines peuvent stimuler le système immunitaire pour activer les cellules Th-1 qui peuvent bloquer les réactions allergiques.

Les chercheurs ont suivi 474 enfants de la naissance à six ou sept ans. A la date anniversaire de chaque, les chercheurs ont contacté les parents par téléphone pour savoir combien d'animaux familiers était dans la maison. Quand les enfants atteignaient deux ans, les chercheurs mesuraient le niveau d'allergène présent dans leurs chambres provoqué par les mites de lits ou acariens. Quand les enfants atteignaient six ou ans, les chercheurs les ont à nouveau testés pour les anticorps protecteur des allergie, selon deux approche différentes. L'une était la piqûre de la peau et l'autre un test sanguin.

Après avoir ajusté les facteurs déclencheurs tels acariens, fumée de cigarette parental, chiens et chats présent dans la maison, les chercheurs ont découvert que les enfants exposés à deux chiens, chats ou plus pendant la première année de leur vie était dans une moyenne de 66 à 77 pour cent moins sujet aux allergie et possédaient plus d'anticorps à comparer avec les enfants exposés à seulement un ou aucun animal familier, pendant leur première année de vie.

"Leur conclusions suggèrent un champ de recherche qui présente beaucoup de possibilités. Ceci pourrait porter fruit dans les dix prochaines années. S'il peuvent découvrir la cause exacte, de ce qui déclenche l'immunité aux réactions allergiques, des animaux familiers ou encore les bactéries, qui protège contre ces réactions allergiques, les scientifiques pourraient être capables de développer une nouvelle thérapie de traitement, basé sur cette connaissance."

Source : Le site Dog Story


Retour au sommaire

*********

LES LOIS


Article L.276-2 du code rural
Tous les chiens et chats, préalablement à leur cession (a titre gratuit ou onéreux) doivent être identifiés (tatouage, marquage électronique). Cette identification est à la charge du cédant.

Article 276.4 du code rural
Les ventes ou dons des animaux de compagnie sont interdites dans les foires, marchés, brocantes, salons, expositions ou toutes autres manifestations non spécifiquement consacrées aux animaux.

Article 276.5 du code rural
- Seuls les chiens et les chats agés de plus de 8 semaines peuvent être vendus.
- Seuls les chiens et les chats inscrits à un livre généalogique peuvent être déclarés appartenant à une race.
- Toute personne professionnelle vendant un chien ou un chat doit remettre à l'acheteur un certificat de bonne santé établi par un vétérinaire.
- Toute personne professionnelle vendant un chien ou un chat doit remettre à l'acheteur, lors de la livraison:
* une attestation de cession
* un document d'information sur les caractéristiques et les besoins de l'animal et au besoin des conseils d'éducation.
- Toute publication d'une offre de cession de chats ou de chiens, quel que soit le support utilisé doit mentionner:
* Pour les professionnels:
- Le numéro d'identification prévu à l'article L.234-11-2 du code du travail
* Pour les non-professionnels:
- soit le numéro d'identification de chaque animal
- soit le numéro d'identification de la femelle ayant donné naissance aux animaux, ainsi que le nombre de la portée.
Dans cette annonce, doivent figurer également l'âge des animaux et leur inscription ou non à un livre généalogique reconnu par le ministère de l'agriculture.

La Loi du 6 Janvier 1999
Les Chiens d'attaque:
L'arrêté interministériel du 27 avril 1999 en dresse la liste : Pitbull, American Staffordshire Terrier, Staffordshire Bull Terrier, Boerbull et Tosa Inu qui ne sont pas inscrits à un livre généalogique reconnu par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche.

la détention est interdite aux mineurs et aux personnes condamnées
la déclaration est obligatoire en mairie du lieu de résidence de l'animal
la vaccination antirabique est obligatoire
l'assurance responsabilité civile est obligatoire
la muselière et la laisse sont obligatoires dans la rue et les lieux publics
Les chiens de défense:
Il s'agit, selon l'arrêté du 27 avril 1999, des mêmes chiens, hormis le Mastiff, inscrits à un livre généalogique reconnu par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, ainsi que du Rottweiler, qu'il soit inscrit ou non. l'acquisition, la cession et l'importation de ces chiens sont interdites
la stérilisation sera obligatoire à partir du 1er janvier 2000
l'accès aux transports en commun et aux lieux publics leur est interdit

Article L.211-21 du code rural
"Les animaux trouvés errants sur le territoire de la commune sont conduits à un lieu de dépôt désigné par les maires. A l'issue d'un délai franc de garde de 8 jours, si l'animal n'a pas été réclamé par son propriétaire, il est considéré comme abandonné.

Article L.211-24 du code rural
Chaque commune doit disposer soit d'une fourrière communale, soit d'une fourrière établie sur le territoire d'une autre commune, avec l'accord de cette commune.
Les animaux ne peuvent être restitués à leur propriétaire qu'après paiement des frais de fourrière.

Art. 521-1 du Code Pénal
Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 622,45 € (50 000 F) d'amende.En cas d'urgence ou de péril, le juge d'instruction peut décider de confier l'animal, jusqu'au jugement, à une oeuvre de protection animale déclarée.En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l'animal à une oeuvre de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer.Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d'un gallodrome.Est également puni des mêmes peines l'abandon sur la voie publique d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement.

Art. R 654-1 du Code Pénal
Hors le cas prévu par l'article 521-1, le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de 4e classe, soit une amende de 457,34 € (3 000 F) à 762,25 € (5 000 F).
En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l'animal à une oeuvre de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.

Art. R 653-1 du Code Pénal
Le fait par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, d'occasionner la mort ou la blessure d'un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de 3e classe, soit une amende de 152,45 € (1 000 F) à 457,34 € (3 000 F).
En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l'animal à une oeuvre de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer.

Art. R 655-1 du Code Pénal
Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l'amende prévue pour les contraventions de 5e classe, soit une amende de 762,25 € (5 000 F) à 1 524,5 € (10 000 F) (montant qui peut être porté à 3 049 € (20 000 F) en cas de récidive lorsque le règlement le prévoit).
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être évoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.

Décret n ° 87-828 du 19 octobre 1987
Toute expérience traumatisante sur des animaux vivants vertébrés est interdite dans les écoles primaires, les collèges et les lycées ainsi que les écoles professionnelles ou techniques, à l'exception de celles spécialisées dans les technologies de laboratoire (biologie, génie biologique). Les lycées spécialisés dans ces technologies doivent obtenir un agrément auprès du Ministère de l'Agriculture et de la Pêche pour pouvoir pratiquer l'expérimentation animale.Toute personne qui se livre à des expériences sur les animaux doit obtenir une autorisation d'expérimenter.Selon l'article 521-2 du Code Pénal, le fait de pratiquer des expériences ou recherches scientifiques ou expérimentales sur les animaux sans se conformer aux prescriptions fixées par le décret d'octobre 1987 est puni des peines prévues à l'article 521-1, soit six mois d'emprisonnement et une amende de 7 622,4 € (50 000 F).

Décret n ° 2002-229 du 20 février 2002
Décret relatif à l'instauration d'un comité départemental de la protection animale et aux manifestations de vente d'animaux (extraits)

Art. 1er Il est institué auprés du prefet un comité départemental de la protection animale chargé notamment:
1° D'évaluer la mise en oeuvre des mesures permettant de lutter contre la divagation des animaux et de proposer les solutions adaptées pour remédier aux eventuelles difficultés rencontrées;
4° De faciliter la mise en oeuvre, avec les représentants professionnels et associatifs, d'une politique liée au bien être des animaux, en matière d'élevage, de transport ou d'abattage.
6° De donner son avis sur les caractéristiques de l'élevage et du commerce des animaux de compagnie dans le département et le cas échéant de proposer des mesures visant à encadrer ou à limiter leur développement, notamment pour les projets d'installation d'élevage ou de commerce des animaux de compagnie relevant du régime d'autorisation préfectorale au titre de la législation sur les installations classées. Art. 2 Le comité peut organiser en son sein des sections spécialisées chargées plus particulièrement des sujets liés aux animaux de compagnie

N'ABANDONNEZ JAMAIS VOTRE ANIMAL, que ce soit à la ville ou à la campagne.
C'est un délit pénal; car l'Article 521-1 assimile l'abandon à un acte de cruauté. Vous êtes passible d'une amende maximale de 30.000 € et d'une peine pouvant aller jusqu'à 2 ans de prison. (A titre de peine complémentaire, le Tribunal peut interdire la détention d'un animal). C'est aussi une contravention au règlement sanitaire départemental. Si l'animal est identifié, vous êtes responsable de l'accident qu'il peut provoquer, que l'animal soit domestiqué ou non. L'Article R.211-11 et R.211-12 du Code rural précise que tout chien ou chat trouvé sur la voie publique doit être conduit à la fourrière. Non réclamé par son propriétaire dans le délai de 8 jours ouvrés, il est considéré comme abandonné et devient la propriété du gestionnaire de la fourrière.
L'ensemble des départements français étant indemnes de rage, tout animal recueilli dans un refuge peut être proposé à l'adoption. Si l'animal ne peut être transféré dans un refuge, il sera alors soit gardé à la fourrière dans la limite des places disponibles, soit euthanasié. Si vous ne pouvez plus conserver votre animal, conduisez-le au refuge le plus proche. Vous y établirez un document d'abandon qui mettra votre responsabilité à couvert. S'il s'agit d'un animal exotique ou d'un NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie), adressez-vous au Refuge de l'Arche (tél: 02 43 07 24 38). Pour un reptile, contactez l'Aquarium de Trouville (tél: 02 31 88 46 04), et pour un oiseau contactez la LPO (tél: 05 46 82 12 34).

ABOIEMENTS ET GÊNE:
L'aboiement d'un chien qui porte atteinte à la tranquillité du voisinage en raison de sa durée, de sa répétition ou encore de son intensité peut constituer une nuisance incontestable. Le propriétaire du chien qui aboie pourra être condamné à des dommages-intérêts envers vous. Les propriétaires de chiens ont donc l'obligation de prendre toutes les mesures propre à préserver la tranquillité des voisins.
Si un propriétaire ne peut interdire d'avoir un animal dans les lieux loués, c'est sous la condition que ce dernier ne cause aucun dégât à l'immeuble ni aucun trouble de jouissance aux autres occupants.
Si vous êtes victime de la gêne occasionnée par un chien qui aboie, vous pouvez, dans un immeuble collectif, prévenir le propriétaire du local loué au propriétaire du chien aboyeur, aviser le maire de la commune, et déposer une plainte auprès du commissariat ou de la gendarmerie.
Vous pouvez, sans assistance d'un avocat, engager une action en dommages-intérêts devant le Tribunal d'Instance. Mais avant de faire ce procès, munissez-vous de preuves telles que témoignages d'autres voisins, procès-verbal établi par la police ou la gendarmerie, et constats d'huissiers.

ANIMAL PERDU:
Dès que vous constatez la disparition de votre animal, entreprenez vos recherches, sans attendre qu'il revienne de lui-même, surtout en ville. Téléphonez :
* pour un chien tatoué : 01 49 37 54 54,
* pour un chat tatoué : 01 55 01 08 08, ou 3615 FELITEL, ou www.FNF.fr,
* pour un cheval : 02 31 31 54 22 (Groupe de Recherche des Équidés Volés),
* à la gendarmerie et au commissariat de police,
* à la fourrière de votre commune,
* au Service de Recherches de la SPA : 01 47 98 43 72.
Distribuez des affiches avec photos de l'animal chez les commerçants du quartier et faites passer un avis dans la presse locale.

ANIMAL TROUVE:
Si vous trouvez un animal, vérifiez d'abord s'il est tatoué et relevez :
les 3 lettres et les 3 chiffres qui constituent le tatouage d'un chien
les 2 chiffres et les 4 lettres, s'il s'agit d'un chat.
Ce tatouage est généralement fait sur la face interne de l'oreille ou de la cuisse. Un nettoyage à l'alcool est parfois nécessaire pour lire le tatouage.
pour un chien tatoué : 01 49 37 54 54
pour un chat tatoué : 01 55 01 08 08, ou 3615 FELITEL, ou www.FNF.fr
pour un cheval : 02 31 31 54 22
à la gendarmerie et au commissariat de police
à la fourrière de votre commune
au Service de Recherches de la SPA : 01 47 98 43 72.
Il se peut que le chien ou le chat possède une puce électronique d'identification, il est nécessaire alors de se déplacer chez un vétérinaire, ou à la gendarmerie, à la police, ou vers un refuge qui disposent d'un appareil de lecture.
On vous donnera les coordonnées du propriétaire que vous aviserez aussitôt.
Si l'animal n'est pas tatoué et ne porte aucune adresse sur lui, appelez le Service des recherches de la SPA : 01 47 98 43 72.
Prévenez le commissariat de police ou la gendarmerie ou l'association locale de protection animale, en leur demandant de noter votre appel et vos coordonnées, de manière que vous ne puissiez être accusé du vol de l'animal si vous avez décidé de le garder.

Si vous ne souhaitez pas garder cet animal non tatoué et non identifiable, même provisoirement, conduisez-le au refuge le plus proche, pour lui éviter une mise en fourrière et l'euthanasie.
Il arrive qu'un animal errant soit difficile à capturer, parce qu'il a peur ou parce qu'il est menaçant. Ce sont les maires qui sont compétents pour les mesures à prendre, en vertu des Articles L.211-21 du Code rural et L.131-8 du Code des communes.
Vous devez donc alerter les services municipaux ; mais il en résultera pour l'animal une mise en fourrière et sa mise à mort ultérieure, s'il n'est pas repris par son propriétaire ou placé dans un refuge par la fourrière. Quand l'animal a été capturé, proposez-vous si cela est possible, pour l'emmener dans un refuge ou téléphonez à la SPA pour qu'elle vienne le chercher.
La gendarmerie ou les pompiers acceptent parfois de récupérer un animal dangereux ou se trouvant dans une situation fâcheuse.

1- VOTRE CHIEN MORD
Si vous êtes propriétaire d'un animal qui a mordu quelqu'un, votre responsabilité peut être recherchée en vertu de l'Article 1385 du Code civil.
Vous devez :
- prévenir votre assureur,
- voir le vétérinaire qui vous donnera un certificat de vaccination si votre animal est vacciné ou, dans le cas contraire, vous indiquera le processus à suivre. Il consiste à examiner l'animal après qu'il ait mordu, puis au cours de deux autres visites à huit jours d'intervalle.

2- VOUS ÊTES VICTIME D'UNE MORSURE
Si vous avez été victime d'une morsure, vous devez : - Consulter immédiatement un médecin.
- Rechercher le propriétaire de l'animal. Demandez-lui si l'animal a été vacciné contre la rage avec certificat à l'appui et prenez les coordonnées de son assurance, s'il en a une.
- Contacter votre propre assureur pour connaître vos droits et pour qu'il effectue les démarches nécessaires.
- Rechercher des témoins, prendre leurs coordonnées.
- Faire une déclaration à la gendarmerie ou au commissariat de police le plus proche.

L'Article L.223-10 du Code rural édicte que "Tout animal ayant mordu ou griffé une personne, même s'il n'est pas suspect de rage, est, si l'on peut s'en saisir sans l'abattre, soumis par son propriétaire ou détenteur et à ses frais à la surveillance du vétérinaire".
Les préfets, les maires et la police sont chargés d'appliquer cette disposition.
Vous pouvez déposer une plainte au Parquet du Tribunal de Grande Instance de votre domicile, sur la base :
soit de l'Article R.622-2 du Code pénal qui réprime la divagation d'un animal ;
soit de l'Article R.623-3 du Code pénal qui réprime le fait d'exciter des animaux dangereux.

Vous pouvez voir un huissier pour qu'il fasse une "citation directe" devant le Tribunal de police. La victime se constituera "partie civile", c'est-à-dire qu'elle demandera des dommages-intérêts. Le propriétaire de l'animal paiera, en plus des dommages-intérêts, une amende pour la contravention dont il s'est rendu coupable.


Retour au sommaire

*********

Accueil

Copyright

Linux

Valid HTML 4.01 Transitional