"Si nous voulons vraiment aider les animaux, où que ce soit, il nous faut d'abord et avant tout, accepter d'ouvrir les yeux sur leurs souffrances."


La fourrure :


Chaque seconde un animal meurt pour l'industrie de la fourrure

L'industrie de la fourrure repose sur des pratiques cruelles, ne répondant pas aux normes de bien-être de l'animal.

Dans les élevages pour la fourrure, les animaux passent leur vie entière confinés dans des cages exiguës et sales, qu'ils parcourent de long en large à force de tension nerveuse, de peur et d'ennui, ce qui occasionne, entre autres, blessures, automutilations et cannibalisme. La mortalité infantile, due à une peur panique des humains, peut atteindre jusqu'à 30%.

Les méthodes d'euthanasie (gazage, électrocution par l'anus, suffocation, empoisonnement ou asphyxie) sont également inacceptables par la souffrance infligée à l'animal mais également par l'absence d'une mort rapide.
Parfois les animaux sont seulement assommés et dépecés vifs.

Dans la nature, ils sont tués par des pièges qui brisent leurs os, lacèrent les tissus ou disloquent leurs articulations. Leur souffrance peut durer parfois plusieurs jours.

En outre ces pièges estropient et tuent également des milliers de chiens, de chats et autres animaux attrapés par erreur, qui rongent parfois leur propre patte pour tenter de s'échapper.


Élevage des animaux à fourrure

Les personnes qui portent de la fourrure se justifient en argumentant que leur manteau est fait d'animaux issus de fermes d'élevage, par opposition avec les animaux sauvages, qui agonisent des jours dans des pièges à mâchoires. Une fausse croyance laisse à penser que les animaux à fourrure seraient élevés et mis à mort dignement. Malheureusement, les conditions d'élevage et d'abattage de ces animaux emprisonnés sont absolument indignes et inhumaines.

Des animaux privés de liberté

Les animaux que l'on rencontre le plus fréquemment dans les fermes à fourrure sont les visons et les renards. 57 millions de visons et 7 millions de renards auront été tués en 2007 pour répondre à l'industrie de la fourrure. Parmi les autres animaux couramment prisonniers de ces élevages, on trouve des chiens viverrins, des chinchillas, des ragondins, des martres.
Les animaux détenus dans les fermes à fourrure montrent des signes de stress évidents qui se caractérisent par l'auto-mutilation ou encore par des va-et-vient continuels.

Des méthodes d'abattage particulièrement barbares

Les scènes d'horreur pendant la mise à mort des animaux dans les fermes à fourrure vont au-delà de ce que l'on pourrait imaginer.
La méthode la plus usitée pour tuer les renards est l'électrocution anale. Le processus consiste à fixer une pince sur le museau du renard, à introduire une barre métallique dans l'anus de l'animal, puis à envoyer une décharge électrique par l'intermédiaire d'une batterie. D'autres renards se font simplement étourdir à coups de gourdin sur la tête, comme le montre une récente investigation en Chine.
Les visons sont quant à eux gazés ou tués par injection mortelle. Des fermiers préfèrent tuer ces animaux en leur brisant le cou. Bien souvent, ces méthodes, pratiquées sur place, ne garantissent pas la mort immédiate de l'animal.
Les éleveurs de chinchillas reconnaissent qu'ils tuent les animaux en leur brisant le cou ou en les électrocutant. Une récente investigation aux Etats-Unis a révélé des pratiques particulièrement barbares. On électrocute les chinchillas en leur plaçant une sonde à l'oreille et l'autre au pied. Après l'électrocution, beaucoup sont toujours conscients : l'électrocution raidit l'animal, mais l'activité cérébrale ne cesse pas sur le champ. Les autres chinchillas se font briser le cou. L'opération ne prend qu'une seconde, mais les animaux se tordent sous des spasmes continus pendant de longues minutes. La mort cérébrale n'intervient pas immédiatement après la dislocation des cervicales.
En Asie centrale, les moutons karakul sont désormais élevés pour répondre au marché de la fourrure de luxe. Pour produire de la peau d'agneau (peau que l'on nomme « astrakan ») de « haute qualité », la mère est tuée juste avant la naissance de son petit et le foetus est récupéré pour être dépecé.
Une fois tués, les animaux sont généralement dépecés pendant qu'ils sont encore chauds.
Les éleveurs ont pour seul objectif de préserver la qualité de la fourrure. Ils utilisent des méthodes d'abattage visant à garder intactes les peaux, sans se soucier des souffrances extrêmes endurées par les animaux.

Des conditions de détention déplorables

Les animaux à fourrure n'auront connu, durant leur courte vie, que les sols grillagés de cages trop étroites pour leurs besoins naturels en matière d'espace. Les abris ouverts sur l'extérieur ne les protègent pas du vent ou des intempéries extrêmes. Leur fourrure n'est pas suffisante pour se protéger des grands froids hivernaux. Pendant les fortes chaleurs de l'été, les visons ne peuvent se rafraîchir dans l'eau comme ils le feraient dans la nature. Les éleveurs s'opposent fermement à donner un accès à une mare, pour éviter d'abîmer la fourrure. Les maladies contagieuses, comme la pneumonie, se propagent rapidement chez les animaux concentrés dans les élevages, tout comme les tiques, les puces et d'autres insectes, attirés par les amas d'excréments laissés sous les cages.

Des enquêtes ont dévoilé que les animaux souffraient d'infections et de blessures non soignées. Mais tant que cela n'affecte pas la qualité de la fourrure, les éleveurs ne voient pas l'intérêt d'intervenir. Un rapport scientifique européen dément d'ailleurs le rapport entre bien-être animal et qualité de la fourrure, comme voudraient le faire croire les fourreurs. Les animaux sont en effet abattus à l'âge de 6 ou 7 mois, après leur mue hivernale, qui masquera tous les défauts de leur pelage.

Un niveau de pollution alarmant

L'élevage des animaux pour leur fourrure provoque les mêmes problèmes de pollution que l'élevage intensif. Une étude universitaire révèle que les excréments des 2,81 millions de visons élevés aux Etats-Unis en 1999, ont produit près de 1000 tonnes de phosphore, que l'on retrouve dans l'écosystème.
L'énergie nécessaire pour produire un manteau en véritable fourrure à partir d'animaux provenant d'élevages est 20 fois supérieure à celle nécessaire pour produire l'équivalent en synthétique. Pour la conservation et le traitement des fourrures, des produits néfastes à l'environnement sont massivement utilisés.

Les principaux pays complices

Aujourd'hui, les élevages se situent principalement dans les pays scandinaves, en Russie, au Canada, aux Etats-Unis et de plus en plus en Chine, où la main d'oeuvre est très bon marché et les lois pour la protection des animaux sont totalement absentes. Les élevages sont semblables d'un pays à l'autre.
La France contribue aussi à ce marché. On y trouve une vingtaine d'élevages de visons : 190 000 visons ont été élevés, puis gazés, en 2005. En Poitou-Charentes, près de 100 000 lapins Orylag sont sacrifiés chaque année. Fourrure Torture estime que 40 millions de fourrures de lapins sortent annuellement des abattoirs français, pour alimenter le commerce de la fourrure.
160 000 visons sont élevés dans la vingtaine d'élevages que compte la Belgique.

Des avancées législatives

Plusieurs pays d'Europe ont pris des mesures pour restreindre ou interdire les fermes à fourrure.
- Le Royaume-Uni a interdit tout élevage d'animaux à fourrure pour des raisons éthiques, depuis le 1er janvier 2003.
- Aux Pays-Bas, les élevages de renards et de chinchillas sont interdits.
- En Italie, des règles strictes s'appliqueront en 2008 : les visons devront vivre dans un environnement où ils auront notamment accès à l'eau, pour pouvoir y nager.
- Quatre länder allemands (la Bavière, la Hesse, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie et le Schleswig-Holstein) imposent des règles strictes pour les fermes à fourrure. Le Bundesrat (la chambre des représentants des Länder) a appelé le gouvernement fédéral à mettre en place une réglementation similaire en matière d'élevage d'animaux à fourrure pour toute l'Allemagne.
- Les provinces d'Autriche ont prohibé l'élevage des animaux à fourrure ou imposé des normes strictes.
- En Suisse, la législation interdit l'élevage intensif des animaux à fourrure.
- En Croatie, au 1er janvier 2017, l'élevage des animaux pour leur fourrure sera interdit.
- En Norvège, le conseil éthique de l'agriculture a statué que l'élevage des animaux à fourrure dans l'état actuel est inacceptable pour le bien-être animal.

L'industrie de la fourrure tente de faire son come-back via la fourrure de lapins, qui, en raison de son faible coût, permet de toucher un public qui n'a pas forcément conscience de la souffrance endurée par les animaux.
Une enquête exclusive, menée par l'association ANIMAL, révèle au grand jour la choquante et sanglante vérité qui se cache derrière les accessoires et vêtements constitués de fourrure de lapins.
Tout le monde a encore en tête les images de renards et chiens viverrins frappés contre le sol et dépecés vivants, de renards recevant une décharge électrique, ou encore de visons prisonniers de cages minuscules et entièrement grillagées. Mais peu connaissent les conditions d'élevage des lapins, dont la fourrure se retrouvera dans les rayons des magasins de prêt-à-porter.
Cette enquête, réalisée par ANIMAL/EcoStorm Productions, a reçu le soutien de Fourrure Torture, Anti-Fur Society et Rabbit Wise, pour la diffusion internationale..
Une version longue est disponible sur TVAnimal.org.

Enquête dans les élevages industriels

L'enquête de l'association portugaise ANIMAL révèle les conditions de vie atroces subies par les lapins en Europe, ainsi que le lien avec l'industrie de la fourrure. Pour la première fois, des caméras cachées témoignent de la cruauté associée à toute la chaîne de production. Dans les élevages visités par l'association, les lapins vivent dans des conditions exécrables, dans de minuscules cages grillagées, entourés par leurs déjections. Les taux de maladies, difformités et mortalité sont élevés. Dans une ferme de la région de Lourinhã, au Portugal, les enquêteurs de ANIMAL ont noté qu'un nombre important de lapins mourraient pendant la nuit. Certaines races de lapins sont gardés jusqu'à 4 ou 5 mois, pour améliorer la qualité de la fourrure. Cette dernière peut atteindre un prix plus élevé sur le marché international.

Les enquêteurs de ANIMAL ont assisté au chargement cadencé de plus d'un millier de lapins, en vue du transport vers l'abattoir. Les lapins sont jetés sans ménagement à l'intérieur de caisses en plastiques, pour y être entassés afin de gagner de la place pour le transporteur. Le propriétaire de l'abattoir destinataire des lapins, près de Bombarral, au Portugal, est l'un des principaux fournisseurs de fourrure de lapins portugaise. Il a déclaré aux enquêteurs qu'il produisait 100000 peaux par mois. Une fois arrivés à l'abattoir, les animaux sont suspendus à des crochets, puis égorgés. Les caméras cachées ont pu filmer des lapins qui tentaient vainement de se raccrocher à la vie, après avoir eu la gorge tranchée, et se tordaient de douleur. Dans le cycle de production qui s'ensuit, la fourrure est arrachée mécaniquement des carcasses, qui seront utilisées pour la viande.

Animaux dépecés vivants en Chine

Quand des enquêteurs ont récemment visité des fermes d'élevage pour la fourrure en Chine, ils y ont découvert un monde d'horreur, dépassant l'imagination. De nombreux animaux sont encore vivants et se débattent désespérément, quand les ouvriers les retournent ou les suspendent par les pattes ou par la queue afin de les dépecer.

L'horreur pour les chats et les chiens en Asie

Alors que des chats et des chiens vivent choyés autour de nous, d'autres subissent les pires atrocités en Asie.
Les animaux passent leur vie dans des bâtiments miteux, sombres et non chauffés pendant les rudes hivers du nord de la Chine.
Chats tués par pendaison avec un collet, chiens battus à coups de gourdin ou saignés à mort, berger allemand dépecé alors qu'il est encore en vie. Les enquêteurs ont été étonnés de voir l'ampleur de ce commerce, tout au long de leur enquête qui aura duré 18 mois.
Deux millions de chats et de chiens périssent chaque année dans des conditions effroyables.
Approximativement 24 chats et 10 à 12 chiens sont nécessaires pour confectionner un manteau. Davantage sont nécessaires s'il s'agit de chatons ou de chiots. On retrouve plus communément cette fourrure dans des figurines décoratives d'animaux, des jouets à mâcher pour chiens, des garnitures de vêtements, des doublures.
En menant cette enquête, HSUS et l'investigateur Manfred Karremann ont pu filmer et photographier la chaîne complète de ce commerce sordide, et montrer qu'il est irrémédiablement lié au reste de l'industrie de la fourrure.

La chasse aux phoques au Canada en 2007

La chasse aux phoques au Canada est le plus grand massacre de mammifères marins dans le monde. Elle s'est clôturée en 2007 avec plus de 215000 phoques tués. Près d'un million de phoques ont été abattus sur la banquise canadienne lors de ces 3 dernières années.

La chasse aux phoques se déroule en une véritable cadence infernale. Les organisations de défense des animaux dénoncent la cruauté avec laquelle ces mammifères sont tués. Les chasseurs canadiens utilisent des gourdins, des hakapiks (instruments avec une pointe métallique) ou des fusils. Les témoins ont pu voir sur place des phoques lutter contre la mort pendant plus d'une heure, après avoir eu le crâne fracassé. La vision de nombreuses dépouilles sans peau et le son particulièrement horrible produit par les gourdins écrasant le crâne des bébés phoques ont marqué tout particulièrement les observateurs. Le travail des associations sur place est très difficile, puisque les chasseurs font tout pour empêcher le travail des observateurs.
Chaque année, sous les coups de poignards des chasseurs namibiens, des dizaines de milliers de phoques sont tués.

Sources : http://www.fourrure-torture.com/-actions-.html



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Le cuir :



Le Cuir - Mythe n°1 : Le cuir est écologique ?

Cuir et produits chimiques
La peau est biodégradable, c'est-à-dire qu'elle pourrit et se désagrège rapidement. C'est le processus naturel que subit un cadavre. À l'inverse, les procédés de tannage et de teinture pour arrêter le processus naturel de pourrissement d'une peau sont loin d'être "naturels" et écologiques !
Ces techniques de transformation de la peau en cuir sont extrêmement polluantes pour l'environnement et toxiques pour les travailleurs des tanneries et les habitants vivant à proximité de ces industries, majoritairement situées dans les pays en voie de développement.
En effet, les tanneries ont presque toutes été fermées dans les pays occidentaux (excepté l'Italie) car les lois de protection de l'environnement contraignent ces industries à traiter leurs eaux usées. Au lieu de les mettre aux normes, les industriels ont majoritairement préféré délocaliser leurs tanneries dans les pays du Tiers Monde ou les lois de protection de l'environnement et des travailleurs sont inexistantes.

La majorité des employés des tanneries sont des enfants qui travaillent sans masque, lunettes et gants de protection pour les voies respiratoires, les yeux et la peau.
Pourtant ces gamins manipulent chaque jour des produits toxiques. Les conséquences sont désastreuses sur leur santé. Mais pour l'importateur occidental, seul compte le fait que le cuir fabriqué dans ces pays soit très bon marché.
Les substances employées dans la fabrication de cuir sont :
la chaux, sulfate de sodium, acide formique, acide sulfurique, chrome, plomb, zinc, fer, formaldéhyde, bicarbonate de sodium, divers colorants et résines ainsi que des dérivées de goudron et de charbon. Les teintures et les conservateurs sont majoritairement à base de cyanure.
Tous ces produits seront ensuite directement rejetés dans la rivière, provoquant la destruction des écosystèmes, l'empoisonnement de la faune et l'intoxication de la population humaine locale : avec des cas croissants de cancers, des naissances prématurées avec malformations d'organes et retardements mentaux.


Le Cuir - Mythe n°2 : Le cuir n'est pas un produit lié à la souffrance animale

Le cuir, c'est de "la peau sans pelage". Son commerce n'est pas plus moral ou plus convenable que celui de la fourrure. Avant que sa peau se retrouve sur nos chaussures, sacs ou blousons, un animal a été tué et dépecé. Scandale de la vache folle, cochon et poulet à la dioxine... Le grand public ne peut plus ignorer les réalités de l'élevage intensif. Le calvaire est quotidien pour des millions d'animaux de ferme : bovins, porcins, ovins, caprins et chevreaux compris. Pourtant, la majorité des végétariens, écologistes et amis des animaux continuent à porter du cuir en pensant qu'il n'y a aucun lien entre l'industrie du cuir et celle de la viande.
Vous devez toujours avoir à l'esprit que :
Sans l'industrie de la viande et ses dérivés, il n'y aurait pas d'industrie du cuir.
Le commerce du cuir est une industrie très lucrative qui subventionne copieusement les éleveurs et les abattoirs.
En effet, la peau d'un animal peut valoir beaucoup d'argent, les subventions de l'industrie du cuir participent au maintien du prix bas de la viande. S'il y avait une baisse dans la demande de cuir, le prix de la viande augmenterait spectaculairement et par conséquent, beaucoup d'individus diminueraient leur consommation en produits carnés. Ce qui serait une excellente chose pour leur santé et celle des animaux !
L'industrie du luxe est très friande de peaux d'animaux non-nés de type chevreau, agneau et veau. Ce qui veut dire que la mère, toujours en gestation, est avortée ou abattue. Finalement, ce n'est pas cohérent d'éviter d'acheter de la viande en réaction contre l'exploitation animale et continuer à porter leur peau.

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