"Si nous voulons vraiment aider les animaux, où que ce soit, il nous faut d'abord et avant tout, accepter d'ouvrir les yeux sur leurs souffrances."
La chasse :
Les animaux sauvages ne tuent jamais par sport.
L'homme est la seule créature pour qui la torture et la mort de ses semblables est une distraction."
James Anthony Froude
(Historien Anglais)
Je tiens à mettre en garde les visiteurs du Parc naturel de Boutissaint.
Ce parc dispose de 400 hectares où se cottoient cerfs, biches, faons, daims, daines, mouflons, sangliers, laies, marcassins, chevreuils, brocards, bisons d'Europe et toute la faune de nos forêts
On pourrait penser que c'est un paradis mais à la fin de la visite une chasse à courre est organisée et les visiteurs (moyennant finance) sont autorisé à participer à cette chasse). Et pour orner votre cheminée vous pouvez même acheter pour 400 euros des trophée de bois de cerf.
Affligeant !
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Il y a tellement à dire sur cette "tradition" qui a la vie dure ... mais certaines associations en parlent beaucoup mieux que moi, comme
le RAC (Rassemblement Anti Chasse)
Aussi je ne parlerais que de ce petit canton de Genève qui résiste tout seul au puissant lobbie des chasseurs.
Pas de potion magique dans ce canton, juste une volonté du peuple genevois.
Je rêve qu'un jour les français partagent cette opinion.
Même si ce n'est pas facile à mettre en place et même si quelquefois les gardes chasses sont amenés à faire la régulation, au moins les animaux ne seraient plus traqués, terrorisés, blessés et pour finir abattus.
"En 1974, suite à une initiative populaire lancée par les milieux de protection des animaux, le peuple genevois a voté l'interdiction de la chasse sur tout le territoire du canton de Genève. Depuis, la situation genevoise est régulièrement au centre des débats chasse et anti-chasse dans toute l'Europe. |
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Et là aussi je citerais la belle chançon de Michel Delpech en rêvant que les hommes qui partent à la chasse, lèvent eux aussi les yeux au ciel et apprennent à voir :
Le chasseur
Il était cinq heures du matin
On avançait dans les marais
Couverts de brume
J'avais mon fusil dans les mains
Un passereau prenait au loin
De l'altitude
Par dessus l'étang
Soudain j'ai vu
Passer les oies sauvages
Elles s'en allaient
Vers le midi
La Méditerranée
Un vol de perdreaux
Par dessus les champs
Montait dans les nuages
La foret chantait
Le soleil brillait
Au bout des marécages
Avec mon fusil dans les mains
Au fond de moi je me sentais
Un peu coupable
Alors je suis parti tout seul
J'ai emmené mon épagneul
En promenade
Je regardais
Le bleu du ciel
Et j'étais bien
Et tous ces oiseaux
Qui étaient si bien
Là-haut dans les nuages
J'aurais bien aimer les accompagner
Au bout de leur voyage
Oui tous ces oiseaux
Qui étaient si bien
Là-haut dans les nuages
J'aurais bien aimer les accompagner
Au bout de leur voyage